ZWANG  UND  TRIEB

                                                                           Antonio Quinet

 

En 1896 Freud élève à la dignité de la névrose un caractère d’un type de représentation. Il s’agit de Zwang - généralisé par Freud dans les années vingt comme manifestation de la force du refoulé de l’inconscient[1].  Zwangsvorstellung, Zwangsneurose, Wiederholungszwang. Dans ces trois expressions Zwang désigne ce qui est obligatoire, impératif, comme on peut trouver dans Zwansgarbeit (condamnation à travaux forcés), er tut es nur aus Zwang (il ne le fait que par obligation), unter Zwang stehen (être sous le joug, soumis à). A côté de ce caratère d’ordre et de commandement Zwang désigne force et pression comme dans les expressions der Zwang der Ereignisse (la pression des évènements) et der Zwang der Konvention (la force des circonstances). Ces deux aspects font de tout ce qui est Zwang une exigence contraignante, eine dringende Forderung où nous trouvons conjoints une représentation qui fait fonction de maître du comandement et la Drang de la pulsion sexuelle qui exige satisfaction. Obsession, névrose obsessionnelle, compulsion de répétition: dans tous les trois il s’agit d’un mode de nouage entre le symbolique et le réel qui fait du signifiant non pas une barrière à la jouissance mais son porte-parole.

 

Zwang - S

Le symptôme obsessionnel est  un porte-à-faux du compromis qu’il promet, car loin de s’en défendre il est porteur de la jouissance dont le sujet voudrait se séparer. A chaque remaniement théorique que fait Freud de l’étiologie de l’obsession, loin d’exclure la précedante, il en ajoute un caractère qui nous aide à mieux cerner le rapport entre le symptôme et la jouissance.

La première théorie se rapporte à la période qui va de sa correspondance avec Fliess jusqu’à L’homme aux rats (1909). En ce qui concerne l’étiologie de cette  névrose de défense, la première rencontre avec le sexe est connotée de plaisir, mais lorsque plus tard son souvenir est évoqué il s’accompagne d’ un reproche et le plaisir devient déplaisir. Par la suite, souvenir et reproche sont refoulés pour donner origine au symptôme primaire de la névrose obsessionnelle: la scrupulosité. Lors du retour du refoulé, l’affect du reproche est lié à un contenu déformé - l’idée obsédante, qui est le symptôme de compromis. Divisé entre la scrupulosité qui exige que rien ne soit dérangé et l’idée obsessionnelle qui fait irruption dans la conscience, le sujet rejette la croyance à l’obsession et sa “lutte” aboutit à la formation de symptômes secondaires: compulsion à l’examen, rumination mentale, cérimoniaux, folie du doute, etc. Tout cela aboutit au fait que les “obsédés sont des gens qui courent le danger de voir finalement l’ensemble de la tension sexuelle quotidiennement produite se transformer en reproche ou par là en symptôme”.[2]

Le reproche qu’accompagne le souvenir de l’expérience sexuelle de plaisir lui donne dans l’après-coup le caractère d’expérience prohibée. Il est l’expression de la Loi frappant la jouissance comme interdite et son retour (même déguisé) est le mémorial de cette transgression qui fait appel à une sanction. L’obsession apporte à la fois la Loi et sa transgression, la jouissance et sa condamnation.  “Les obsessions sont invariablement des reproches transformés, faisant retour hors du refoulement, et se rapportant toujours à une action sexuelle de l’enfance accomplie avec plaisir”.[3]  L’obsession comme symptôme fait donc fonction de Nom-du-Père comme porteur de la Loi symbolique qui barre la jouissance et au même temps fait état de la façon dont un sujet peut jouir de  son inconscient. L’obsession nous donne ainsi les deux caractères du symptôme dégagés par Lacan.[4]

L’obsession n’est donc  pas un compromis auquel le sujet peut se fier; au contraire, elle est une défense ratée, et le sujet est donc obligé à trouver des mésures de protection qui seront aussi ratées. La formation continuelle de symptômes est donc caracteristique de la névrose obsessionnelle.

Pour L’homme aux rats, Freud reporte l’origine de l’obsession au conflit entre l’amour et la haine en ce qui concerne le père et la bien-aimée. L’amour de l’un ne va pas sans la haine de l’autre. Cette haine, qui correspond à la composante sadique de l’amour, est refoulée, mais force son irruption apportant un doute sur l’amour qui s’étend par déplacement à l’activité entière du sujet menant à une incertitude généralisée. La repétition des obsessions ou des cérimoniaux surgissent pour banir cette incertitude, qui concerne au fond le succès de la défense contre la haine de l’Autre.[5] Pour se défendre contre la haine de l’Autre au sens subjectif (sa haine envers le père) le sujet, grâce à un retournement de la pulsion, est voué à être l’objet de l’Autre de la haine - ce qui sera thématisé par Freud dans la seconde topique. La haine de l’Autre est une face du Wunsch inconscient du sujet de la mort de l’Autre suspendu à l’impossibilité de le dire et pourtant présent dans les insultes de l’enfance (Toi lampe! Toi serviette!) ou dans les blasphèmes qui se glissent inopinément dans les prières. La gentillesse de l’obsessionnel et son comportement tout-pour-l’autre ne sont qu’une formation réactionnelle à cette haine, au bout de laquelle il y a la mort qui le regarde. Le sujet prend beaucoup de soin et de tact dans son rapport à l’autre comme s’il devait “le préparer à l’annonce de la mort d’une personne chère”, disait un patient. Ses propos prennent l’allure d’une mort annoncée - mort de l’Autre qu’il souhaite autant qu’il l’annule et s’en reproche.

Freud donne à la pulsion scopique un rôle essentiel dans la constitution du symptôme de la rumination obsessionnelle: c’est le refoulement du voyeurisme et de la curiosité sexuelle le responsable par la sexualisation de la pensée qui n’est autre chose que la substitution de l’acte par la pensée. La pulsion de savoir derivée de la pulsion scopique (voyeurisme Þ curiosité sexuelle) est “particulièrement apte [...] à attirer l’énergie, qui s’efforce vainement de se manifester par un acte, vers la pensée qui, elle, permet une autre forme de satisfaction”.[6]  Jouir de la pensée est la satisfaction présente dans le symptôme de la rumination: jouissance scopique qui situe le sujet dans un donner à voir. Le sujet donne à voir à l’Autre sa performance sexuelle en forme de cogitation. La copulation de signifiants remplace l’acte sexuel mettant à distance le partenaire qui n’est donc pas touché mais peut occuper la place du spectateur de sa performance intellectuelle, source fréquente de l’angoisse.

En 1913 Freud affirme que l’organisation sexuelle sadique-anale est la disposition à la névrose obsessionnelle[7] et en 1917 l’érotisme anal lui permet d’établir la conexion entre pénis-enfant et cadeau-argent due à la “transposition” de cette pulsion.[8]  Cette série d’objets entre en jeu comme objets de la Demande de l’Autre au sujet à laquelle est suspendu l’obsessionnel.  Sur ce plan, il y a l’oblativité à laquelle Lacan nous avertit de ne pas y croire: le sujet fait des cadeaux à l’Autre, ou il s’en refuse dans l’avarice ou dans la dette. Du côté de la jouissance anale, il est en proie à l’obscenité, au scatologique, à la saleté propre à cet objet pas propre qu’est l’objet a version anale qui mieux le figure comme déchet du symbolique. Le sujet essaie de recouvrir avec les signifiants de la Demande toute trace du plaisir excédant qu’il a éprouvé dans le sexe - plaisir excessif qui, modelé par ce registre anal de la pulsion, prend le caractère de jouissance sordide, souillure, “cochonnerie”, élévée à la catégorie de l’impossible à supporter. Le Zwang du symptôme lui-même est porteur de la satisfaction du Trieb qu’il annule, d’où l’association du sacré et du blasphème, du pur et de l’impur, du Père et du pire, de Dieu et de la merde.

Dans les années vingt, l’articulation entre le ça, réservoir des pulsions, et le commandement du surmoi permet de mieux cerner la conjonction entre la pulsion et la représentation obsédante, entre objet a et signifiant-maître. Dans Inhibition, symptôme et angoisse, Freud situe la constitution de l’obsession à partir du complexe d’Oedipe et de l’angoisse de castration. La jouissance en question est celle de la masturbation punie par un “surmoi hypersévère”: l’obsession en est le résultat. Mais cette jouissance auto-érotique qui fait l’économie de l’Autre sexe vient quand même au jour grâce au caractère du symptôme obsessionnel qui “tend à laisser toujours plus de champ à la satisfaction substitutive”, et le résultat qui va vers “l’échec complet de la lutte initiale est un moi extrêmement limité, réduit à rechercher ses satisfactions dans les symptômes”. Sur le plan de la jouissance, la pulsion sadique-anale exige du sujet des actes de cruauté que le surmoi condamne. “Tout excès porte en soi le germe de sa propre suppression”.[9] L’obsession porte donc ce trait de paradoxe du surmoi que Lacan résume avec l’impératif de la jouissance et dont la formule nous pouvons écrire S1/a.[10]

Freud y souligne le caractére principal des symptômes obsessionnels: ceux-ci “ont en même temps valeur de satisfaction de motions pulsionnellles masochiques”.[11]  Il s’agit de la résistance du symptôme à la guérison car il satisfait à la pulsion de mort.

Le surmoi de l’obsessionnel prend la figure de l’Autre jouisseur, comme le capitaine cruel ou le Père jouisseur de Totem et tabou, traitant sadiquement le sujet qui ne peut y prendre qu’une position masochique dans son symptôme en se mortifiant.

Nous pouvons déplier la jouissance masochiste du symptôme dans l’obsession selon la déclinaison des pulsions en orale, anale, scopique et invoquante dont chacune donne un aspect diférent et une face particulière au surmoi. Au niveau oral le sujet est la proie de la gourmandise du surmoi qui se laisse déchiffrer dans les dits d’un patient - “je me laisse toujours bouffer tout cru” - qui soutenaient son symptôme d’impuissance devant l’Autre de l’autorité. Au niveau anal le sujet se fait lui-même l’objet à expulser, condamné par ses autoreproches, réduit à cet déchet sordide dont la jouissance de la souillure il essaie de rayer avec les signifiants de ces représentations obsédantes. Au-delà du registre de la demande (orale et anale) le sujet se trouve confronté au désir à l’Autre de la pulsion scopique et au désir de l’Autre de la pulsion invonquante. Le regard et la voix sont les objets qui condensent la jouissance surmoïque dont les fonctions de surveillance et critique ont été dégagées par Freud à partir de la clinique des paranoïaques dès 1914.[12]

La pulsion scopique se satisfait dans le Zwang de la rumination mentale faisant barrière au savoir. Elle est aussi présente dans la jouissance du spectacle “qu’offre le sujet dans la cage où ... il poursuit la prouesse des exercices de haute-école par où il fait ses preuves de l’être vivant”.[13] Veillant à ce que l’objet ne se montre pas, le sujet est sous la surveillance constante de l’Autre qui paradoxalement le pousse à donner à voir la merde qu’il essaie de cacher. Le caractère scénique de l’obsession est dévoilé par l’irruption de l’obscène dans le tableau d’une haute moralité. Celle-ci est donc ébranlée par l’obsession qui donne à voir l’abject objet ob-scène de l’amoralité. Et le sujet est regardé comme déchet de la morale. Il agit son désir en cachette, en contrebande[14] pour le passer sous les yeux aveugles de la douane de la Loi. Le symptôme obsessionnel dévoile le lien entre l’anal et le scopique, entre la merde et le regard comme le montre le rêve de l’homme aux rats où il voit la fille de Freud avec des excréments à la place des yeux, interpreté par Freud du côté de l’anal (excrement = argent) et Lacan du côté du scopique (le regard de la mort[15]). Le sujet donne à voir au maître absolu qui n’est autre que la mort - mort qui peut être un des Noms de La Femme[16], comme nous dévoile un sujet qui dans son rêve voit le cadavre de sa mère le regardant des yeux bien vivants, ou un autre dont l’obsession consistait à s’imaginer vu par la mère d’un ami proche qui était morte et qui constituait pour lui l’idéal féminin de la figure du maître en tant que mère et maîtresse. L’homme aux rats exhibait au regard du spectre paternel sa puissance phallique de travailleur: la nuit, alors qu’il préparait un examen, il ouvrait la porte à son père déjà mort et “contemplait son pénis dans la glace”[17].  L’angoisse liée aux performances n’est qu’un indice de la présence du regard mortifère qui mésure sans relâche le sujet à l’idéal - idéal de nettoyer le symbolique de toute trace de jouissance. “Je m’observe toujours pour évaluer ma performance” - me disait récement un patient.  C’est là qui entre en jeu la “voix de la conscience”, la Drang de la pulsion invoquante par laquelle le sujet se fait écouter des autoreproches. La critique est féroce apportant de la satisfaction au masochisme du sujet. Il est l’esclave du désir de l’Autre dont la voix impérative se présentifie dans les commandements ritualisés qui condensent à la fois la loi et son annulation, la jouissance et son impossibilité. L’obsession est la voie symptômatique de la satisfaction pulsionnellle de la voix d’un surmoi qui voit.

 

Le Zwang de l’Inconscient

Le concept de pulsion de mort oblige Freud à généraliser le Zwang à ce qui se répète dans l’inconscient. Zwang est le signe de la pulsion de mort qui force les signifiants à se répéter dans la pensée et par conséquent dans le symptôme. Le “Zwang, la contrainte, que Freud définit par la Wiederholung, commande les détours mêmes du processus primaire”.[18] Wiederholungszwang, obsession ou automatisme de répétition, n’est autre chose pour Lacan que l’insistence de la chaîne signifiante corrélative de l’ex-sistence du sujet.[19] L’obsession est comme The purloined lettre, une lettre mise de côté, une lettre en souffrance mais qui revient toujours à la même place, car elle vient à la place du réel d’où son caractère de déchet du symbolique: a lettre, a litter.[20] La répétition dans l’inconscient est obsessionnellle - le fonctionnement de la pensée exige que le signifiant se déplace, qu’il “quitte sa place, quitte à y faire retour circulairement”.[21]

L’obsession est articulée par Lacan au signe qui “produit jouissance par le chiffre que permettent les signifiants...” L’obsession est un signe de la jouissance: ce qui représente la jouissance pour le sujet. Et il continue: le “signe est obsession qui cède, fait obcession (écrite d’un c) à la jouissance qui décide d’une pratique” [22]. Lacan fait donc de l’obsession le caratère même du signe en tant que chiffre de la jouissance dans l’inconscient. L’obsession en tant que symptôme est la façon de jouir d’un sujet dont le doute et le manque de certitude empêchent son acte qui est ainsi toujours remis à plus tard (procrastination). Ainsi l’obsession, comme pensée est à l’opposé de l’acte (où le sujet ne pense pas), elle rend l’acte impraticable. Pour qu’une pratique s’avère possible il faut l’acte qui dans la névrose est empeché par le manque de décision du sujet car sa jouissance est condensée dans la pensée qui l’obsède. Dès lors il faut que l’obsession fasse cession de la jouissance à l’acte qui décide d’une pratique. Autrement dit il faut que la jouissance passe de la pensée à l’acte inversant ainsi le mouvement de la formation de l’obsession (l’acte remplacé par la pensée).

Le Zwang comme symptôme permet de cerner le travail de chiffrage de l’Inconscient par le déplacement qui le caractérise (aussi bien l’obsession que l’inconscient).  “... la métonymie est bien ce qui détermine comme opération de crédit (Verschiebung veut dire : virement) le mécanisme inconscient même où c’est pourtant l’encaisse-jouissance sur quoi on tire”.[23] Et il ajoute: “Faire passer la jouissance à l’Inconscient, c’est-à-dire à la comptabilité, c’est en effet un sacré déplacement”. Le déplacement du signifiant ne va donc pas sans le chiffrage de la jouissance. Cette opération évoque la formation même du symptôme obsessionnel à la base duquel se trouve le versement du réel dans le symbolique, le virement de la jouissance dans le réseau de signifiants - ce qui mène le sujet au comptage, à la numérotation des coups de jouissance.

Le Zwang est la “carte forcée”[24] qui nous montre le peu de liberté du jeu de l’association libre.

L’obsession en tant que symptôme  peut advenir dans tous les types de névroses - les obsessions hystériques sont elles aussi des chiffres de jouissance. Mais le penser est à proprement parler ce qui définit l’obsessionnel qui est, dit Lacan, “très essentiellement quelqu’un qui est pense . Il est pense avarement. Il est pense en circuit fermé. il est pense pour lui tout seul.”[25]  L’obsessionnel ne pense pas pour l’Autre du désir: sa pensée se renferme dans le circuit pulsionnel dont lui-même est l’objet. Il s’agit d’une jouissance onaniste, comme le pointait Freud. L’hystérique est l’inconscient en exercice et l’obsessionel l’inconscient en cogitation; le Zwang de l’inconscient de l’un cisaille le corps, et de l’autre cisaille l’âme[26]. Si l’hystérique fait l’Autre penser par son agir, c’est grâce à l’obsessionnel que nous savons ce que penser veut dire. Il donne à voir le mode de fonctionnement de l’inconscient.



[1] Freud, S., “Au-dela du principe du plaisir”, Essais de psychanalyse, Paris, Payot (pbp), 1981, p. 59.

[2] Freud, S., “Manuscrit K”, La naissance de la psychanalyse, Paris, PUF, 1979, pp. 132 - 135.

[3] Freud, S., “ Nouvelles remarques sur les psychonévroses de défense”, Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1981, p. 67.

[4] “Le complexe d’Oedipe est comme tel un symptôme” in  Le séminaire livre XXIII - Joyce le sinthome, 18 novembre 1975 (Ornicar ? 6, p. 9) et “Je définis le symptôme par la façon dont chacun jouit de l’inconscient en tant que l’inconscient le détermine”, in Le séminaire livre XXII - R.S.I., 18 février 1975 (Ornicar ? 4, p. 106).

[5] Freud, S., “Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle (L’homme aux rats)”, Les cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1979, p. 258.

[6] Freud, S., “Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle (L’homme aux rats)”, Les cinq psychanalyses, Paris, PUF, 1979,  p. 259.

[7] Freud, S., “La disposition à la névrose obsessionnelle” (1913), Névrose, psychose et perversion, Paris, PUF, 1981.

[8] Freud, S., “Sur les transpositions de pulsions plus particulièrement dans l’érotisme anal” (1917), La vie sexuelle, Paris, PUF, 1977.

[9] Freud, S., Inhibition, symptôme et angoisse, Paris, PUF, 1981, p. 35.

[10]cf. le rapport de S.Cottet, G. Clastres et alli, “Demande, désir, jouissance dans la névrose obsessionnelle”, Hystérie et obsession, Paris, Fondation du Champ freudien, 1986.

[11] Freud, S., Inhibition, symptôme et angoisse, Paris, PUF, 1981, p. 39.

[12] cf. Freud, S., “Pour introuduire le narcissisme”, La vie sexuelle, Paris, PUF, 1977, p. 99-100.

[13] Lacan, J., Ecrits, p. 453.

[14] cf Lacan, J., Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 633.

[15] Lacan, J., Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p. 303.

[16] Nous faisons ici référence au texte de Freud “Les trois coffrets”.

[17] Freud, S., “L’homme aux rats”, op. cit., p. 232.

[18] Lacan, J., Le séminaire, livre XI - Les quatre concepts fondamentaux de la psychalyse, Paris, Points, 1990, p. 66.

[19] Lacan, J., “Le séminaire sur ‘La lettre volée’”, Ecrits, p. 11.

[20] Lacan, J., idem, p. 25.

[21] Lacan, J., idem, p. 29.

[22] Lacan, J.,  “... Ou pire’, Scilicet 5, Paris, Seuil, 1975, p. 10.

[23] Lacan, J., “Radiophonie”, Scilicet 2/3, Paris, Seuil, 1970, pp. 71-72.

[24] Lacan, J., Le séminaire, livre XI, idem, p. 79.

[25] Lacan., J., “Conférence à Génève sur le symptôme”, Le bloc-note de la psychanalyse n° 5, 1985, p.  .

[26] cf. Lacan, J., Télévision, Paris, Seuil, 1974, p. 17.